Comme deux gouttes, d’eau débute en bordure de départementale 26, sur l’axe reliant Brest à Ploudalmézeau. Fièrement érigé sur un vallon, le château de Coat-méal, croise chaque jour la route de centaine d’automobiliste. Mais le remarque t’il? Le quotidien l’invisibilise t’il? Cet ouvrage aux singularités discrètes n’est d’ailleurs semblable à aucun des châteaux d’eau du département.
Les châteaux d’eau réels marqueurs du paysage rural et urbain, se sont développés au 19e siècle avec l’essor du chemin de fer et des trains à vapeur gourmands en eau. Dans les années 1960, le couple Bernd et Hilla Becher, sensible à la fragilité du passée, entreprant un vaste recensement de bâtiments industriels, dont les châteaux d’eau. Leurs photographies en noir et blanc témoignent de la diversité des formes et des techniques de construction que ces ouvrages propose. Les considérant comme des sculptures anonymes ()
Aujourd’hui, les châteaux d’eau sont menacés de disparition, en raison des progrès technologiques. Nombreux sont ceux qui déjà sont reconvertis en supports d’antennes relais, habitat... Les moyens de modélisation architecturale, particulièrement utilisés pour étudier le vieillissement des bâtiments se sont considérablement développés à l’image des captations effectuées par des drones équipés de scanners 3d. Cependant, ces ressources restent difficilement trouvables et il est difficile de réaliser un inventaire précis de leurs caractéristiques régionales.
Comme deux gouttes d’eau propose de recenser et de valoriser les particularités de ce patrimoine industriel. Du béton à la porcelaine, ces batiments miniaturisés à l’échelle de la main change de statut pour gagner en préciosité. Cette entrée usuel ouvre ici la porte à un questionnement plus large sur l’organisation du paysage.
“Comme deux gouttes d’eau” a débuté sur la route départementale 26 reliant Brest à Ploudalmézeau. Le château de Coat-méal, perché sur un vallon, est visible par de nombreux passants, qu’ils soient automobilistes, cyclistes ou marcheurs. Mais le remarque t’il? Ce bâtiment possède pourtant des singularités esthétiques et n’est d’ailleurs semblable à aucun des châteaux d’eau présent dans le reste du Finistère.
Comme deux gouttes d’eau propose de recenser et de valoriser les particularités de ce patrimoine industriel.
Du béton à la porcelaine, ces bâtiments miniaturisés à l’échelle de la main changent de statut pour gagner en préciosité. Le projet s’ouvrira aussi à des réflexions sur ce qui compose notre paysage quotidien actuel.